• La limite de la grandeur des plaisirs est l'absence de toute douleur. Partout où se trouve le plaisir, pendant le temps qu'il est, il y a absence de douleur physique, ou de souffrance psychologique, ou les deux à la fois.
     
    (Plaisir et douleur sont mutuellement exclusifs. Le plaisir ne peut s'accroître ni diminuer, il peut seulement varier dans le temps ou dans l'espace de notre organisme.)

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  • La mort n'est rien pour nous ; car ce qui est décomposé est privé de sensation, et ce qui est privé de sensation n'est rien pour nous.
     
    (Le sage ne préfère pas vivre. Pas plus n'en préfère-il mourir. Il ne préfère pas, il est.)

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  • L'être bienheureux et immortel n'a pas lui-même de peine et n'en cause pas à autrui ; de sorte qu'il ne manifeste ni colère ni favoritisme : car tout ce qui est tel est le propre d'un être faible.
     
    (Les dieux sont à la fois des êtres vivants dans des inter-mondes ne se préoccupants pas des hommes, et ils sont aussi des constructions mentales, des paradigmes de nos propres buts éthiques : l'image de soi dont chaque personne rêve. Ils se caractérisent par une suprême tranquillité, un immense calme et une élévation morale. Epicure recommande le culte des Dieux comme objet d'imitation et de révérence.)

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  • La doctrine d'Epicure et le droit : V. Goldschmidt

    Métaphysique et noétique: Albert le Grand


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